Il débute sa campagne de promotion de sport scolaire en 1887 en signant livres et articles. Sur l'ensemble de sa vie, Coubertin laisse plus de 60 000 pages. Il organise des conférences, créé des comité de soutien au sport et sollicite l'aide de toutes les bonnes volontés, l'abbé Henri Didon au premier chef. Les deux hommes se rencontrent pour la première fois le 2 janvier 1891.
Lors de l'Exposition universelle de 1889 à Paris, il organise des compétitions sportives. Coubertin signe ensuite son oeuvre écrite la plus importante : L'Histoire universelle. Il prône l'éducation et le sport pour tous.
Pour promouvoir l'athlétisme, son idée est alors de créer une grande compétition internationale qui verrait s'opposer les meilleurs athlètes du monde civilisé. Inspiré par l’intérêt grandissant que suscite l'olympisme antique à la lumière des découvertes archéologiques d’Olympie, il décide de rénover les Jeux olympiques. Il annonce son projet le 25 novembre 1892 (année où il arbitre la première finale du championnat de France de rugby entre deux clubs parisiens) dans l'amphithéâtre de la Sorbonne et crée le Comité international olympique le 23 juin 1894, à Paris lors du premier congrès olympique. En 1896, les premiers Jeux olympiques rénovés ont symboliquement lieu à Athènes, et la fréquence quadriennale est établie.
Les femmes (voir épisode 3), absentes des premiers Jeux de 1896 (Coubertin conseillait la gymnastique aux femmes dans une optique de santé, la compétition et les muscles ne leur correspondant pas, à ses yeux), elles font leur entrée lors des deuxièmes, à Paris, en 1900 (16 participantes), leur nombre ne cessera de croitre par la suite malgré l'opposition du baron.
Président du CIO depuis 1896, Coubertin s'en éloigne en démissionnant de son poste en 1925. C'est aigri qu'il constate que ses successeurs ne le mettent pas au courant de ce qui se passe, alors que les Jeux sont son oeuvre.
Ruiné, avec un enfant handicapé, il s'implique dans l'organisation des Jeux de 1936 de Berlin, jeux qui avait été prévus avant l'arrivée au pouvoir d'Hilter. Le baron de Coubertin est malgré tout amer devant la récupération politique trop omniprésente. Il meurt à Genève l'année suivante, victime d'une crise cardiaque. Il est enterré à Lausanne mais son cœur est inhumé séparément dans un monument près du sanctuaire d’Olympie.
David
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